♥ Si vous aimez : James Blake – Woodkid – Peter Gabriel
AURUS, c’est un mirage moderne. L’incarnation de nos contradictions. Après la polyphonie transgressive des 3somesisters, AURUS aka Bastien Picot distille dans ce premier album solo, à la manière d’une Björk, des sons endémiques de la Réunion, dont il est originaire, et des arrangements résolument contemporains. Le Maloya y côtoie l’électro et les percussions, l’anglais et le créole. Son nom d’artiste dédié à Horus, le dieu faucon du panthéon égyptien inspire ses parures impressionnantes avec lesquelles il fait toujours sensation en live, notamment un masque ailé de tiges en métal, parfois planté d’un troisième œil. Sa musique, à la fois pop, orchestrale et tribale rappelle les sons de James Blake ou Woodkid.Très investi dans le mouvement LGBT, il interroge l’homme 2.0 et sa place dans le monde d’aujourd’hui !
Avec ses allures de shaman et sa coiffe emblématique, AURUS s’est imposé comme « un véritable ovni musical et visuel. Il a absorbé tous les sons du monde, du Bronx new-yorkais aux tribus africaines en passant par la pop britannique sans oublier le maloya, ses racines. Il les a rangés dans son coffre de ténor d’opéra. Sur scène, c’est tout un orchestre polyphonique qu’il est désormais capable d’ébranler le long de ses cordes vocales. Ça se bouscule sans jamais trébucher. Le tout chanté en anglais et en créole. Les concerts d’AURUS tendent à la performance, laissant les spectateurs extatiques, touchés par la grâce. » (Yann Huet du Quotidien de la Réunion).
Son premier album, Chimera, est né comme un pouvoir presque vertigineux de retour à soi, un questionnement profond sur son rapport au monde, à l’autre, à la société.