île du petit maroc - saint-nazaire

Retour CÉU

Programmation de
l'édition 2019

Un des défis constants auxquels les artistes doivent faire face, c’est celui de savoir se renouveler ; mais cela ne semble pas poser de problème à Céu. Après un vrai bijou de premier album, elle nous avait offert le très dub Vagarosa, puis le road-trip musical de Caravana Sereia Bloom. L’an dernier, c’était un live magnifique. Aujourd’hui elle propose ,avec Tropix (Six Degrees Records), un album où le rythme prend toute sa place.

À la recherche de sonorités plus electros, elle a demandé un coup de pouce au Français Hervé Salters, alias General Elektriks ! Elle est aussi allée chercher Pupillo, le batteur de Naçao Zumbi, aujourd’hui l’un des producteurs les plus demandés du pays.

Pour Céu, c’est un rêve qui s’est réalisé. Ils ont su traduire sa vision et ses envies ! Tropix, est un mot-valise qui combine « tropical » et « pixel ». « Je ne saurais dire comment, mais le pixel est devenu ma source d’inspiration. Un pixel, c’est une petite partie de quelque chose de plus grand, la défragmentation comme concept. Voilà pourquoi on a utilisé beaucoup d’arpégiateur sur cet album, pour capturer ce son. »

Grâce à Salters et sa maîtrise des claviers, Céu a su, une fois de plus, se réinventer. Elle ne s’est jamais définie comme pure artiste électro ; ses goûts cosmopolites combinés à l’amour profond qu’elle porte aux musiques traditionnelles brésiliennes illuminent chacun de ses albums. Tropix ne déroge pas à la règle ; les sons électroniques ne font qu’ajouter au foisonnement naturel de son style unique.

Sa musique s’est forgée petit à petit, depuis l’enfance. Son père, musicologue et compositeur, lui a fait découvrir un éventail d’expressions musicales: la root samba, l’afrobeat, le reggae, le jazz… Céu s’est ensuite passionnée pour la musique de Billie Holiday, d’Erykah Badu et Ella Fitzgerald. La chanteuse de São Paulo a reçu quatre nominations aux Grammy awards américains.