
Retour MINYO CRUSADERS 民謡クルセイダーズ
Programmation de
l'édition 2020
Suite à l’accident de Fukushima en 2011, le guitariste Katsumi Tanaka part à la recherche d’une identité japonaise à laquelle il peut s’identifier et redécouvre le min’yō, ces chansons associées aux classes populaires. Tanaka rassemble alors une dizaine de musiciens afin d’adapter ces chants traditionnels sur des musiques d’ailleurs, qu’elles viennent d’Afrique (afro-blues, afro-funk, groove éthiopien), d’Asie (thai pop) ou des Caraïbes (reggae, cumbia) ainsi que des musiques cubaines.
Le Min’ho, ce sont des chansons populaires, celles qui se transmettent dans les villages. On y cause de la gloire des samouraïs, des esprits cachés de la forêt, ou du plus petit oiseau du monde, à l’ origine ce sont des chants de congrégations, des chants de boulots, des boums au cœur pour travailler, picoler et remuer du popotin. Souvent quand on parle du Japon, et de leurs arts ancestraux, c’est pour dire que les choses sont figées dans le temps. Mais avec le Minyo on change de braquet, ces chants ont la particularité de pouvoir évoluer, de ne pas tourner le dos à leur époque.
Quand le Japon s’approprie toutes les musiques de la planète, la fête est totalement caliente comme une enivrante et chaude soirée d’été !