RENDEZ-VOUS LES 19-20-21 JUILLET 2024 île du petit maroc - saint-nazaire

EN PARTENARIAT AVEC SILÈNE

  • Depuis 2015, dans le cadre de son focus musical, Les Escales invitent des artistes de street-art afin d’imaginer et créer une fresque géante sur la façade d’un immeuble de Saint-Nazaire.
  • Toutes les oeuvres ont été réalisées avec le concours de Silène, Office HLM de l’agglomération nazairienne. Le détail du parcours ici.
  • Après les fresques géantes d’INTI, celle de La Robot de Madera et de Charquipunk (Valparaiso-Chili) au Petit Maroc réalisée en 2015, la fresque panoramique de NARDSTAR* (Cape Town- Afrique du Sud) sur la façade de la résidence Les Caraïbes sur Ville-Port réalisée en 2016 et la fresque géante d’Ellen RUTT (Detroit-USA) sur l’immeuble Panama à l’été 2018,  ADNATE (Melbourne-Australie) a réalisé une oeuvre murale sur le pignon nord de la résidence Les Caraïbes, situé à l’angle des rues Henri Gautier et Frères Pereire. En juillet 2019, c’est à Apolo Torres (São Paulo- Brésil) que nous avons confié le pignon du 106 rue d’Anjou sur lequel il a apposé un petit bout de son « Brésil ». Pour son retour 3 ans plus tard et célébrer sa 30ème édition, le Festival, toujours en collaboration avec Silène, fait appel au street-artist péruvien Jade Rivera pour la réalisation de “Contemplácion” situé au 83 boulevard Maupertuis. Pour l’édition 2023, l’artiste estonienne Maria Liisa et sa collaboratrice Uuk.kivi ont réalisé sur la façade de l’immeuble du 13 avenue du Commando une nouvelle fresque intitulée ”In-Between”.

Retrouvez le détail des oeuvres et des artistes sur cette présentation : Parcours street-art

LA ROBOT DE MADERA – “OFRENDA” (2015)

Cette fresque de La Robot de Madera (Le Robot de Bois) a été réalisée en même temps que “Exodus 2”. les deux projets se juxtaposent et se répondent.“Ofrenda” fait partie d’une série qui montre des portraits d’étudiants tombés lors de manifestations en faveur de l’éducation au Chili. Grâce à ses oeuvres, le sacrifice ne sera jamais en vain ou oublié.

NARDSTAR* – “FYNBOS” (2016)

L’artiste sud-africaine Nardstar* est une artiste originaire de Cape Town. Elle a peint une fresque panoramique sur les murs de la résidence Les Caraïbes, à proximité du Ruban Bleu. Ce graff peint à l’aérosol est un triptyque de 60 m² représentant un jardin de fynbos, fleur typique du Cap.

ADNATE – “UNRAVEL”  (2018)

Adnate est un portraitiste australien qui utilise la bombe aérosol et l’acrylique pour créer des visages de femmes et d’enfants aborigènes qui prennent vie sur des façades de 12 mètres de haut visibles à New York, Berlin, Toulouse et Saint-Nazaire.  Il a d’abord commencé comme graffeur dans les rues de Melbourne avant de se tourner vers un art de rue monumental et hyperréaliste.

APOLO TORRES (2019)

Né le 2 mai 1986 à São Paulo au Brésil, Apolo Torres est peintre et muraliste. Il est diplômé en design industriel de l’Université Mackenzie à São Paulo et a étudié la peinture à la School of Visual Arts de New York.

Son travail dialogue avec la peinture classique, le street art et l’art contemporain. Avec des expositions au Brésil, en Italie et aux États-Unis et des participations à des festivals d’art urbain et des expositions collectives dans plusieurs pays, Apolo apparaît comme l’un des grands représentants du muralisme brésilien contemporain.

Pour cette septième fresque dans la ville proposée par le festival, Apolo Torres s’est inspiré d’une photo d’un ami, représentant une scène de fête dans la rue. Des musiciens s’amusent, des gens discutent, tout ce qu’il y a de plus anodin, mais de précieux pour Apolo. « J’aime peindre la vie quotidienne, des choses réalistes, simples. C’est une image qui invite le public. Le spectateur peut facilement faire partie de la scène. »
Échange, communauté, musique, l’œuvre illustre des aspects emblématiques de la culture brésilienne et qui lui tiennent à cœur. D’ailleurs s’il n’avait pas été peintre, Apolo Torres aurait été musicien. « Je jouais des percussions quand j’étais petit et j’ai toujours fait partie de groupes avec des copains. Mais je n’ai jamais travaillé assez pour en faire mon métier. »

La fresque est à découvrir au 106 rue d’Anjou à Saint-Nazaire.

JADE RIVERA – "CONTEMPLÁCION" (2022)

Jade Rivera est un street-artist péruvien. Il est reconnu pour ses peintures murales de grand format et pour ses miniatures que l’on peut retrouver autour du monde. Parallèlement à son travail d’artiste urbain, Jade passe une grande partie de son temps en studio à explorer des techniques plus traditionnelles comme l’huile et l’aquarelle.
Son travail s’inspire de thèmes en lien avec la nature, l’enfance, l’imagination, le sens de la vie et la réalisation de ses rêves. Lorsqu’on lui demande ce qu’il pense de sa peinture, Jade répond : « Mes peintures me rappellent qu’à chaque seconde, nous mourons et nous nous fanons ».
Jade Rivera a grandi dans le district de Chorrillos, à Lima. Artiste autodidacte depuis 1997, il travaille aujourd’hui comme graphiste, ce qui lui permet de rester dans un processus de création constant. L’artiste se concentre sur l’utilisation de la peinture comme reflet de sa perception du quotidien.

La fresque est visible depuis le 1er juillet au 83 boulevard Maupertuis à Saint-Nazaire.

 

MARIA LIISA x UUKI.KIVI - “IN-BETWEEN” (2023)

Maria-Liisa Leonidov est une artiste basée en Estonie. Elle est principalement connue pour ses illustrations lumineuses et joyeuses et pour son travail de tatoueuse au studio Bad Pen Pal de Tallinn. Ses peintures murales sont présentes un peu partout en Estonie. Son travail est largement inspiré par l’environnement, la nature, la faune, la flore ainsi que la culture nipponne et mangas.

Sa collaboratrice, originaire de Talinn en Estonie, Uuk.kivi (alias Ulrike Brett Uukkivi) se consacre au tatouage et à l’art graphique. Ses œuvres construites comme des allégories empreintes parfois au divin ou à la mythologie sont associées à des éléments architecturaux. Uuk.kivi a réalisé des peintures murales à Tartu, Tallinn et Pärispea (Estonie).

Maria-Liisa a choisi le thème du monde marin en totale cohérence avec l’emplacement du pignon de l’immeuble retenu. La façade, légèrement masquée, est en effet située entre la place du Commando, sa plage et l’entrée du Port – île du Petit Maroc et prend en compte l’architecture de la reconstruction de l’immeuble pour le choix des couleurs. L’œuvre rassemble le monde marin à la flore terrestre, reflet de son village natal d’Estonie qui fait écho à la ville de Saint-Nazaire.

Retrouvez l’œuvre au 13 avenue du Commando.

Plus d’infos ici.